Le Forum de Test de Bulle d'O ! ~ Design de Telhessia |
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Bulle d'O Admin
Messages : 40 Date d'inscription : 18/02/2012
| Sujet: Présentations Lun 17 Aoû - 19:03 | |
| May Lenn - Ancienne:
Nom : Hayabusa
Prénom : May Lenn, et prennez bien soin de le dire en entier si vous ne faites pas partie de ses proches.
Age : 18 ans
Peuple : Selvaners
Rang : Ils semblerait que je sois l'Eira, l'équivalent d'une Reine...
Description physique : May Lenn est ce qu'on pourrait appeler une belle femme. Sa peau est pâle et on voit bien qu'elle ne prend pas beaucoup le soleil. Mais que voulez vous, ce n'est pas comme si elle avait le temps. Vous croyez que c'est facile de diriger un royaume ? Essayez donc un peu pour voir ! On peut la qualifier de "grande". Il faut dire qu'elle fait bien son mètre 70, ce qui n'est pas très courant chez les femmes humaines (nous ne parlerons pas des nains). Ses cheveux sont à l'image de sa peau. Ils sont d'un blond tellement clair qu'on pourrait les croire blanc, mais lorsqu'ils sont au soleil, on peut apercevoir de joli reflet dorés qui illuminent un peu cette pâleur. Ses yeux. Ils détonent avec sa peau et ses cheveux par leur bleu vif, électrique. Il est difficile de s'en détacher une fois que vous les avez croisés. Le reste en soi est assez commun : des lèvres peut-être un peu fines et d'un rose ni trop foncé, ni trop clair, un nez droit ... Ah et j'oubliais, ses dents sont peut-être un peu plus pointues et aiguisées que la normale. On s'en rend d'ailleurs bien compte lorsqu'elle vous sert ce sourire carnassier dont elle a le secret et qui vous fige sur place.
Lorsqu'elle est sous sa forme animale, on comprend mieux cette impression de froid et de danger qui se dégage d'elle. Il faut dire qu'elle est assez impressionante : un tigre blanc d'un mètre cinquante au garrot et à la machoire dont on ne peut que se douter qu'elle est puissante, des dents pointues et aiguisées et des griffes qui font la taille d'un doigt d'homme adulte. De magnifiques rayures noires parcourent sa tête, son dos, ses pattes et sa queue. Sous cette forme, elle peut porter quelqu'un sur son dos, même si il y a peu de chances que ça arrive un jour.
Description mentale : De la jeune Reine se dégage souvent une aura de froid et d'inaccessibilité. Elle est la plupart du temps calme, ne montrant pas ses émotions (en politique, vous comprendrez...). Elle a été éduqué depuis sa petite enfance à devoir devenir Eira un jour et elle connait toutes les ficelles du métier. Mais derrière ce masque d'impassibilité se cache une personne qui a des sentiments et qui tient à son peuple plus qu'à sa propre vie. Elle n'est pas une trouillarde mais réfléchit souvent avant d'agir, ne se lançant pas dans des actions stupides bien que héroïques. Elle a bien conscience que son pays et son peuple ont besoin d'elle. En privée et pour ceux qui la connaissent bien, elle aime rire et parler de tout et de rien.
Combattant(e) ? (oui/non) : Bien entendu. Et Chef des armées aussi. -> Arme de prédilection : A priori mes griffes et mes crocs, mais je sais aussi me battre au sabre, un dans chaque main. Vive l'ambidextrie !
Histoire :
Depuis sa première transformation à l'âge de deux ans, on a su qu'elle serait la prochaine Eira. Non pas qu'elle était la petite-fille de l'Eira régnante, mais parce qu'elle était une Selvane Tigre blanc. Depuis des centaines d'années, les Selvaners possédant cette forme animale même si ils n'avaient pas une goutte de sang royal était couronnés. Tous étaient des dirigeants qui apportèrent quelque chose à leur peuple, ne serait-ce que la paix, c'était alors devenu une tradition. Ces Selvaners étant très rares, il n'arrivait jamais qu'il y en ait deux en même temps. Il arrivait cependant qu'une longue lignée d'Eira s'installe dans une même famille, les enfants ayant en général une forme animale proche de celle de leur parents ou grand-parents. Les deux filles et le fils de la Reine Aloïsya ne portaient pas la "marque" et ne règneraient que par interim si leur mère mourait avant l'apparition d'un nouveau porteur. Porteur qui se trouva être May. On lui enseigna alors nombre de choses, pour qu'elle soit apte à prendre la relève quand sa grand-mère mourrait. Elle était une exellente élève, mais elle se referma peu à peu sur elle même. Sa seule véritable amie fut Asea, une Seyron qui ne connaissait pas sa véritable identité. Elles ont malheureusement dut se séparer et ne se sont jamais revues depuis. Les seules personnes à qui elle se confiait encore étaient ses cousins : les jumelles louves Camélia et Myosotis et leur petit frère le corbeau Telian. C'était une personne réservée à qui il était difficile d'adresser la parole. C'est à ses seize ans que tout bascula. La Reine Aloïsya mourut au cours d'une bataille contre une des ville humaine. May Lenn fut couronnée et dut assumer ses fonctions. Elle cacha donc ses émotions derrière un masque froid et impassible et refoula sa tristesse. Elle garde cependant une forte envie de vengeance envers les humains, et rares sont ceux qui peuvent la contacter sans avoir recours à la Guilde.
Autre : Son cousin Telian est assigné à sa sécurité. Il ne la quitte pratiquement jamais.
- Images:
May Lenn Hayabusa« Comparer la cruauté des Hommes et celles des fauves, c'est faire injure à ces derniers. »► IDENTITÉ :
Surnom : May, utilisé uniquement par ses proches Peuple : Selvaners Ethnie/Faction : Tigre blanc Rang : Eira Âge : 25 ans
Combattante ? Oui Arme de prédilection : L'épée et le poignard, ainsi que sa forme animale bien sûr. Parce qu'un tigre blanc, c'est bien pour arracher la tête des ennemis.
Objectif actuel : Diriger Alcanor correctement, c'est déjà pas mal de boulot. Mais si elle pouvait également écraser Shenoraa, ça serait encore mieux.
► DESCRIPTION PHYSIQUE :
May Lenn est Eira, et ça se voit. Oh, pas qu'elle est l'air dédaigneuse ou hautaine, mais fière ça oui. Un peu trop parfois. Elle a un port royal qui met en valeur sa grande taille, proche du mètre soixante-dix. Elle est fine mais comme beaucoup de personnes de son peuple, on voit qu'elle est rompue à l'exercice physique. En même temps on lui demande de savoir se battre, sous ses deux formes s'il vous plait. Il ne faudrait pas être à la merci du premier passant venu non plus.
Sa chevelure lui tombe au creux des reins lorsqu'elle est détachée, ce qui n'est généralement pas le cas. Si c'est joli, c'est pas des masses pratiques dès lors que l'on souhaite bouger un minimum. Et rester faire la potiche n'est pas le genre de May. On pourrait même dire qu'elle a ça en horreur. Toujours est-il qu'elle attache le plus souvent ses cheveux d'or blanc. Ah aurais-je omis ce détail ? Ses cheveux sont blond platine, d'après elle. Entre nous, tout le monde s'accorde pour dire qu'ils sont blancs.
Son teint aussi est particulièrement pale. Mais ça c'est surtout parce qu'elle ne sort pas beaucoup. Diriger un pays, ça prend du temps et travailler en extérieur est plutôt la promesse d'une bonne hypothermie que d'un bon bain de soleil.
► DESCRIPTION MENTALE :
Écris ici la description mentale de ton personnage !
► PASSÉ :
Écris ici l'histoire de ton personnage...
► LE FORUM & TOI :
Code du règlement : Comment as-tu découvert Telhessia ? Quelque chose à ajouter ?
(Facultatif : ) Ton p'tit nom : Ton pays : Ta devise : Ton plat préféré : Ta couleur favorite : Fille ou garçon ? Ton caractère en quelques mots :
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Dernière édition par Bulle d'O le Mer 6 Juil - 13:08, édité 8 fois | |
| | | Bulle d'O Admin
Messages : 40 Date d'inscription : 18/02/2012
| Sujet: Re: Présentations Mar 18 Aoû - 12:38 | |
| Ombelyn Fereson http://anotherwanderer.deviantart.com/art/Mobius-Final-Fantasy-Melter-592617137- Ancienne:
Ombelyn Fereson «On a tous une part de folie en soi. Certains la cachent seulement mieux que d’autres.» | |
♠ Identité Peuple : Humains Rang : Officiellement parfumeuse, officieusement empoisonneuse. Les deux vont souvent de pair, non ? Ah non ? Ah bon. Tant pis ♥. Age : 36 ans. Enfin, il paraît qu’elle est née il y a 36 ans. En réalité, il est impossible de dire si elle est plus jeune ou plus vieille que cela. Et de toute façon, on ne demande pas son âge à une dame. Description physique : Excentrique. C’est la première chose qui nous vient à l’esprit quand on la croise, qu’elle que soit la situation. La dame aime être bien habillée en toute circonstance. Et être bien habillée ne signifie pas seulement porter deux ou trois pièces de vêtements qui ne jurent pas trop ensemble. C’est tout un art que de savoir accorder les couleurs pour atteindre cette perfection qui lui est très personnelle. De toute façon, elle se moque bien de votre avis lorsqu’elle allie chemises, chapeaux, foulards, jupons et sur-jupons dans un carnaval de tissus colorés. Mais il faut avouer que si on n’est pas trop regardant sur certains choix, l’ensemble dégage quand même une certaine classe. Quoi qu’on en dise, Ombelyn sait se mettre en valeur. Après tout, n’est-ce-pas ce qu’on demande d’une bonne commerçante ? Finement maquillée, ses yeux émeraude attirent les regards. Elle a toujours le soin de peigner ses longs cheveux bruns cascadant sous ses épaules avec grâce et légèreté, contrastant toujours élégamment avec son teint de rose qu’elle cultive comme on choie une fleur hors du commun. Hors de question de s’exposer au soleil et de finir ridée comme une vieille pomme ! Il faut savoir se préserver. C’est avec ce genre de philosophie qu’on se retrouve avec des cas comme celui de Lyn : sans âge. Sa peau lisse, à peine marquée par des rides de sourire semble être celle d’une jeune fille, presque d’une enfant, alors que ses traits –et ses formes, il ne faut pas le nier - sont ceux d’une femme plus âgée. Son regard a quant à lui la profondeur de ceux des personnes d’âge mûr, qui savent que leur vie est derrière eux. A partir de là, qui saurait dire combien d’étés notre phénomène a vu passer. Son expression n’est pas là pour nous aider non plus, l’étrange dame ayant tout d’une bonne commerçante, elle s’applique à arborer un sourire vendeur. C’est d’ailleurs une caractéristique importante chez elle, presque une constante. Et elle sait utiliser toutes les subtilités de l’art « d’offrir un sourire ». Toutes les nuances peuvent passer sur son visage, du sourire commercial au sourire méprisant, en passant par le sourire joyeux et le sourire déçu. Jamais vous ne rencontrerez une telle diversité chez quelqu’un d’autre. Alors, souriez ! Description mentale : Ombelyn, malgré son apparence et son caractère, a tout d’une personne normale. Ou en tout cas c’est ce qu’elle essaye de faire croire à tout le monde, car sa normalité est plutôt hors-normes. Menteuse et manipulatrice, elle sait diriger son petit monde comme elle l’entend, se faisant passer pour une douce jeune femme, une commerçante aguerrie ou encore pour la grande dame d’Ilildril. Mais tout cela n’est que poudre aux yeux, en partie du moins. Si elle s’invente des caractères et des vies comme d’autres trient les arbres en fonction de leur couleur, c’est surtout parce que son caractère à elle est pratiquement inexistant. La jeune femme éprouve une incapacité chronique à éprouver de véritables émotions. Jamais vraiment joyeuse, jamais vraiment triste, la peur n’est plus qu’un concept superflu pour elle. Elle n’est pas capable de se lier émotionnellement à quelqu’un ou à quelque chose. Vous pourrez croire qu’elle est votre meilleure amie, prête à tout pour vous. Et le jour où vous vous ferez poignarder devant ses yeux, elle ne réagira pas plus que ça. Parce que vous n’êtes rien que des moucherons, tout juste bons à la divertir ou à la servir. Elle est la seule qui compte, et si elle doit vous manipuler ou vous faire souffrir pour en arriver là, elle le fera… sans le moindre regret. Si son caractère semble changeant d’un jour sur l’autre, c’est parce qu’elle change la donne à chaque fois, pour ne pas s’ennuyer. Car s’il y a bien une chose que déteste Ombelyn, c’est l’ennui. La vie n’est qu’un grand jeu, et si les autres doivent perdre autour d’elle pour qu’elle s’amuse, alors ils perdront. Parce qu’elle est la meilleure. Parce que les autres s’encombrent de ces « émotions » inutiles et gênantes. Mais qu’elle se doit de feindre en toutes circonstances pour ne pas être traitée de monstre. Peut-être qu’elle en est réellement un, mais alors ils le sont tous. Peut-être moins qu’elle, mais monstres quand même. Pourquoi alors s’embêter à faire leur bonheur ? Sauf si cela sert ses desseins bien sûr. Enfin, ses desseins du moment en tout cas. Elle a une horripilante confiance en elle. Évidemment, elle est plus évoluée que tous ces abrutis qui l’entourent. Elle est intelligente, charismatique, belle d’une certaine manière. Et elle sait utiliser toutes ces caractéristiques à son avantage. Pour gagner plus et faire prospérer son magasin. Auquel elle n’a aucun attachement particulier d’ailleurs. Ce n’est qu’un passe-temps comme un autre. Mais contrairement aux histoires où des fous sanguinaires massacrent des foules sans le moindre remord, la dame n’est pas du genre à se salir les mains. Ni à se salir tout court en fait. Il ne faut pas rêver, même si la notion de « danger » ne lui paraît pas toujours très claire, surtout si on prend en compte l’efficacité de la Justice shenorienne, il est hors de question qu’elle puisse un jour se faire attraper pour avoir participé ouvertement au meurtre de quelqu’un. Après tout, elle vend des poisons. Il y aurait encore tellement de choses à dire à son sujet ! Mais je crois qu’il est temps de s’arrêter. Car de toute façon, qui connaît toutes les facettes de chacun ? Combattante ? : Non, sauf si on considère que le poison est une arme… ♣ Forum Code du règlement : Validé par Syl 8D avant même que je ne poste cette présentation -.-' Comment avez-vous découvert Telhessia ? Je l'ai créé en partie ! Quelque chose à ajouter ? DC de May Lenn, je sens que je vais m'amuser avec celle-là !
♣ Toi, Facultatif Ton p'tit nom : Marie, mais chut, hein ^^. Appelez moi May ! Et inclinez vous devant ma puissance ! //GRIFON// Aïe ! Ton Pays : France Fille ou garçon : Ben avec un nom pareil, à votre avis ?
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Lyn | Passé |
Ombelyn est née un beau jour de printemps au cœur de la campagne shenorienne et… Attendez, vous avez vraiment cru que son histoire allait commencer ainsi ? Ça aurait été trop simple ! Non si Ombelyn est bien née un jour, celui-ci aurait plutôt été marqué du sceau de la fatalité et du désastre. Parce qu’elle peut sans aucun doute être considérée comme un désastre pour les Hommes. Ce qui n’est pas encore dit, c’est si ce désastre va élever l’Humanité ou la faire choir. La Liëtar seule le sait. Et encore, ce n’est qu’une supposition. L’enfance de notre étrange parfumeuse a été assez chaotique. Entre les guerres civiles ou avec les pays voisins et sa propre bizarrerie qui ne date pas d’hier, la vie était mouvementée. Car voyez-vous, si Lyn peut paraître presque normale à présent, il n’en était pas le de même autrefois. La petite ne comprenait pas encore le fonctionnement de ce monde dans lequel il lui avait été donné de vivre. Pour tous, elle passait simplement pour une enfant agitée inconsciente des limites. Les pauvres gens ne pouvaient pas se douter que c’était bien pire que cela. Les punitions qu’elle collectionnait ne la gênaient pas plus que ça. Évidemment, ça pouvait être un peu désagréable sur le moment, mais jamais l’acte qu’elle avait fait pour mériter cette punition n’était regretté. Oh, bien sûr, au bout d’un moment elle comprit ce qu’il fallait faire. Il fallait s’excuser, demander pardon, dire que l’on ne savait pas. C’était trop simple. Le cerveau détraqué de notre phénomène ne put d’ailleurs s’empêcher de se demander pourquoi en faire si peu suffisait. Il est vrai que selon la faute, la punition était plus ou moins dure. Mais elle était toujours moindre si elle affichait sur son visage cet air désolé si ridicule. Et qu’elle feignait les larmes. Au départ, elle n’était pas forcément convaincante, mais elle s’améliora rapidement. Et c’est ainsi qu’Ombelyn apprit à mentir. A manipuler. Pour cacher sa différence, qu’elle finit par remarquer. Car si elle devait feindre, les autres semblaient vraiment éprouver ces sentiments qui lui étaient inconnus. Ce qui ne lui fit ni chaud ni froid, puisqu’elle considérait plutôt ça comme un avantage. Après tout, c’étaient plus des entraves qu’autre chose. Elle était différente, spéciale, unique. Et cela flattait son ego. C’est à l’adolescence, pour échapper à l’ennui qu’elle découvrit un livre décrivant différentes plantes toxiques. Qu’elle s’amusa à aller chercher. Et à tester – pas sur elle-même vous vous en doutez. Effectivement, celle-ci rendait bien malade et celle-ci donnait de l’urticaire. Sa curiosité retomba finalement, mais elle garda ses connaissances, comme pour tout ce à quoi elle s’intéressait un tant soit peu. Ses parents eurent bientôt à subir les idées étranges du désastre et comprenant de qui c’était le fait, la mirent à la porte. Bah, de toute façon ils la gênaient plus qu’autre chose, ces vieux schnocks ! Elle trouva refuge chez une parfumeuse sans enfant qui lui apprit le métier, et se prenant d’affection pour elle finit par la nommer son successeur. Grand mal lui en prit, car Lyn, voyant là une opportunité de se débarrasser de cette femme trop collante, décida de la clouer avec lit avec quelques décoctions dont elle avait le secret mélangées à son thé du soir. Cela marcha presque un peu trop bien, puisqu’étant de constitution fragile, la parfumeuse ne résista pas au traitement. Tant pis pour elle ~ . La brunette se retrouva donc à gérer la parfumerie et parfois à donner quelques « services » à des clients particuliers ayant entendu parler de ses talents avec les plantes. Comment pouvaient-ils être au courant, Lyn n’aurait su le dire, mais cela lui importait peu. Ils payaient bien et ce qu’ils faisaient de ces poisons ne l’intéressait pas. Elle entendait parfois parler d’une mort mystérieuse dans les hautes sphères, mais pour ce qu’elle en avait à faire… Il y a environ cinq ans, elle décida d’héberger deux enfants, frère et sœur, qui avaient été déposés sur le pas de sa porte. Elle ne les prit pas avec elle par charité, ils auraient bien pu crever, mais ils pouvaient être utiles à la boutique, malgré les bouches à nourrir en plus. Et puis ça sauvegardait les apparences. C’est ainsi que Kalisha et Erio’n atterrirent chez elle. Après trois ans passés sous sa protection, Erio’n partit vivre sa vie en tant que Chasseur de Chimères. Ou braconnier de grosses bestioles agressives si vous préférez. Kalisha quitta également la boutique un an plus tard avec la bénédiction d’Ombelyn qui ne supportait décidément plus ses bourdes à répétitions.
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Ombelyn Fereson« ... »► IDENTITÉ :
Surnom : Lyn (peu utilisé) Peuple : Humains Ethnie/Faction : ... Rang : Empoisonneuse Âge : On ne demande pas son âge à une dame ! Mais puisque vous êtes gentils, je peux vous dire qu'elle a 36 ans.
Combattante ? Non, sauf si l'on considère le poison comme une arme...
Si oui, arme de prédilection :
Objectif actuel : ...
► DESCRIPTION PHYSIQUE :
Excentrique. C’est la première chose qui nous vient à l’esprit quand on la croise, qu’elle que soit la situation. La dame aime être bien habillée en toute circonstance. Et être bien habillée ne signifie pas seulement porter deux ou trois pièces de vêtements qui ne jurent pas trop ensemble. C’est tout un art que de savoir accorder les couleurs pour atteindre cette perfection qui lui est très personnelle. De toute façon, elle se moque bien de votre avis lorsqu’elle allie chemises, chapeaux, foulards, jupons et sur-jupons dans un carnaval de tissus colorés. Mais il faut avouer que si on n’est pas trop regardant sur certains choix, l’ensemble dégage quand même une certaine classe. Quoi qu’on en dise, Ombelyn sait se mettre en valeur. Après tout, n’est-ce-pas ce qu’on demande d’une bonne commerçante ? Finement maquillée, ses yeux émeraude attirent les regards. Elle a toujours le soin de peigner ses longs cheveux bruns cascadant sous ses épaules avec grâce et légèreté, contrastant toujours élégamment avec son teint de rose qu’elle cultive comme on choie une fleur hors du commun. Hors de question de s’exposer au soleil et de finir ridée comme une vieille pomme ! Il faut savoir se préserver. C’est avec ce genre de philosophie qu’on se retrouve avec des cas comme celui d' Ombelyn : sans âge. Sa peau lisse, à peine marquée par des rides de sourire semble être celle d’une jeune fille, presque d’une enfant, alors que ses traits –et ses formes, il ne faut pas le nier - sont ceux d’une femme plus âgée. Son regard a quant à lui la profondeur de ceux des personnes d’âge mûr, qui savent que leur vie est derrière eux. A partir de là, qui saurait dire combien d’étés notre phénomène a vu passer. Son expression n’est pas là pour nous aider non plus, l’étrange dame ayant tout d’une bonne commerçante, elle s’applique à arborer un sourire vendeur. C’est d’ailleurs une caractéristique importante chez elle, presque une constante. Et elle sait utiliser toutes les subtilités de l’art « d’offrir un sourire ». Toutes les nuances peuvent passer sur son visage, du sourire commercial au sourire méprisant, en passant par le sourire joyeux et le sourire déçu. Jamais vous ne rencontrerez une telle diversité chez quelqu’un d’autre. Ce sourire omniprésent a parfois quelque chose de dérangeant, puisqu'il lui donne tout le loisir de masquer ses émotions. Et ce n'est pas peu dire, puisque le moment où elle sourit le plus, c'est probablement lorsqu'elle est en colère. Les apparences sont souvent trompeuses. Vous serez prévenus ~.
► DESCRIPTION MENTALE :
Malgré son apparence excentrique, Ombelyn a tout d’une personne normale. Ou plutôt, c’est ce qu’elle fait croire à tout le monde, car sa normalité est plutôt hors-normes. Menteuse et manipulatrice, elle sait diriger son petit monde comme elle l’entend, se faisant passer pour une douce jeune femme, une commerçante aguerrie ou encore pour la grande dame d’Illildril. Mais tout cela n’est que poudre aux yeux, en partie du moins. Si elle s’invente des caractères et des vies comme d’autres trient les arbres en fonction de leur couleur (ces Elfes...), c’est surtout parce que son caractère à elle est pratiquement inexistant. La jeune femme éprouve une incapacité chronique à éprouver de véritables émotions. Jamais vraiment joyeuse, jamais vraiment triste, la peur n’est plus qu’un concept superflu pour elle. Elle n’est pas capable de se lier émotionnellement à quelqu’un ou à quelque chose. Et donc d'autant moins d'éprouver regret ou remords. Vous pourrez croire qu’elle est votre meilleure amie, prête à tout pour vous. Et le jour où vous vous ferez poignarder devant ses yeux, elle ne lèvera pas le petit doigt pour vous. Parce que vous n’êtes rien que des moucherons, tout juste bons à la divertir ou à la servir. Elle est la seule qui compte, et si elle doit vous manipuler ou vous faire souffrir pour arriver à ses fins, elle le fera… sans le moindre regret. Elle a une horripilante confiance en elle. Évidemment, elle est plus évoluée que tous ces abrutis qui l’entourent. Elle est intelligente, charismatique, belle d’une certaine manière. Et elle sait utiliser toutes ces caractéristiques à son avantage. Pour gagner plus et faire prospérer son magasin. Auquel elle n’a aucun attachement particulier d’ailleurs. Il est juste plus... pratique de l'avoir. Si son caractère semble changeant d’un jour sur l’autre, c’est parce qu’elle change la donne à chaque fois, pour ne pas s’ennuyer. Car s’il y a bien une chose que déteste Ombelyn, c’est l’ennui. La vie n’est qu’un grand jeu, et si les autres doivent perdre autour d’elle pour qu’elle s’amuse, alors ils perdront. Parce qu’elle est la meilleure. Parce que les autres s’encombrent de ces « émotions » inutiles et gênantes. Qu'elle ne comprend pas mais doit feindre en toutes circonstances pour ne pas être traitée de monstre. Peut-être qu’elle en est réellement un, mais est-ce que les autres le sont moins ? Ce n'est pas si sûr. Quand on voit de quoi ils sont capable pour une broutille. Pourquoi alors s’embêter à faire leur bonheur ? Sauf si cela sert ses desseins bien sûr. Enfin, ses desseins du moment en tout cas. Mais contrairement aux histoires où des fous sanguinaires massacrent des foules sans le moindre remord, la dame n’est pas du genre à se salir les mains. Ni à se salir tout court en fait. Il ne faut pas rêver, même si la notion de « danger » ne lui paraît pas toujours très claire, malgré ces temps troublés, il est hors de question qu’elle puisse un jour se faire prendre pour avoir participé ouvertement au meurtre de quelqu’un. Après tout, elle vend des poisons. Il y aurait encore tellement de choses à dire à son sujet ! Mais je crois qu’il est temps de s’arrêter. Car de toute façon, qui connaît toutes les facettes de chacun ?
► PASSÉ : Ombelyn est née un beau jour de printemps au cœur de la campagne shenorienne et… Attendez, vous avez vraiment cru que son histoire allait commencer ainsi ? Ça aurait été trop simple ! Non si Ombelyn est bien née un jour, celui-ci aurait plutôt été marqué du sceau de du désastre. Parce qu’elle peut sans aucun doute être considérée comme un désastre pour les Hommes. Ce qui n’est pas encore dit, c’est si ce désastre va élever l’Humanité ou la faire choir. La Liëtar seule le sait. Et encore, on n'est pas allé vérifier. L’enfance de notre étrange parfumeuse a été assez chaotique. Entre les guerres civiles ou avec les pays voisins (à vérifier selon l'histoire) et sa propre bizarrerie qui ne date pas d’hier, la vie était mouvementée. Car voyez-vous, si Lyn peut paraître presque normale à présent, il n’en était pas le de même autrefois. La petite ne comprenait pas encore le fonctionnement de ce monde dans lequel il lui avait été donné de vivre. Pour tous, elle passait simplement pour une enfant agitée inconsciente des limites. Les pauvres gens ne pouvaient pas se douter que c’était bien pire que cela. Les punitions qu’elle collectionnait ne la gênaient pas plus que ça. Évidemment, ça pouvait être un peu désagréable sur le moment, mais jamais l’acte qu’elle avait fait pour mériter cette punition n’était regretté. Oh, bien sûr, au bout d’un moment elle comprit ce qu’il fallait faire. Il fallait s’excuser, demander pardon, dire que l’on ne savait pas, pleurnicher de manière lamentable. C’était trop simple. Le cerveau détraqué de notre phénomène ne put d’ailleurs s’empêcher de se demander pourquoi en faire si peu suffisait. Il est vrai que selon la faute, la punition était plus ou moins dure. Mais elle était toujours moindre si elle affichait sur son visage cet air désolé si ridicule. Et qu’elle feignait les larmes. Au départ, elle n’était pas forcément convaincante, mais elle s’améliora rapidement. Et c’est ainsi qu’Ombelyn apprit à mentir. A manipuler. Pour cacher sa différence, qu’elle finit par remarquer. Car si elle devait feindre, les autres semblaient vraiment éprouver ces sentiments qui lui étaient inconnus. Ce qui ne lui fit ni chaud ni froid, puisqu’elle considérait plutôt ça comme un avantage. Après tout, c’étaient plus des entraves qu’autre chose. Elle était différente, spéciale, unique. Et cela flattait son ego. C’est à l’adolescence, pour échapper à l’ennui qu’elle découvrit un livre décrivant différentes plantes toxiques. Qu’elle s’amusa à aller chercher. Et à tester – pas sur elle-même vous vous en doutez. Effectivement, celle-ci rendait bien malade et celle-ci donnait de l’urticaire. Son intérêt resta toujours présent, bien que plus faible une fois lassée de ces vilains tours. Ses parents eurent bientôt à subir les idées étranges du désastre et comprenant bien vite de qui c’était le fait, la mirent à la porte, fatiguée de devoir gérée une gamine si différente. Bah, de toute façon ils la gênaient plus qu’autre chose, ces vieux schnocks ! Elle trouva refuge chez une parfumeuse sans enfant qui lui apprit le métier, et se prenant d’affection pour elle, finit par la nommer son successeur. Grand mal lui en prit car Lyn, voyant là une opportunité de se débarrasser de cette femme trop collante, décida de la clouer avec lit avec quelques décoctions dont elle avait le secret mélangées à son thé du soir (apporté toujours avec un sourire charmant, bien entendu). Cela marcha presque un peu trop bien, puisqu’étant de constitution fragile, la parfumeuse ne résista pas au traitement. Tant pis pour elle ~ . La brunette se retrouva donc à gérer la parfumerie, qui possédait une bonne position et un bonne réputation à Illildril. La première fois quon vint la voir avec une requête plus... particulière, Ombelyn fut étonnée. Comment avait-on entendu parler de ses "talents", elle naurait su le dire. Elle aurait pu faire l'innocente et jeter le client avec un sourire, mais elle accepta, sans chercher à en savoir plus. Ils payaient bien et ce qu’ils faisaient de ces poisons ne l’intéressait pas. Elle entendait parfois parler d’une mort mystérieuse dans les hautes sphères, mais pour ce qu’elle en avait à faire…
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